La transparence et la responsabilisation peuvent aider les entreprises à combler l’écart entre l’engagement et l’action.
Au cours de nos consultations avec les entreprises, celles du secteur privé ont reconnu qu’un manque de transparence et de responsabilisation constituait un obstacle majeur à la réalisation de l’égalité entre les genres en milieu de travail. L’étude de McKinsey & Company intitulée « Le pouvoir de la parité » a révélé que ce problème était récurrent dans le secteur privé canadien. D’après cette étude, 55 % des entreprises ne s’étaient fixé aucun objectif en matière d’inclusion des femmes, 75 % n’avaient pas récompensé les dirigeants qui favorisaient la diversité de genre et 100 % ne disposaient d’aucune mesure incitative de nature financière liée à la promotion de la diversité de genre. 1
L’instauration de mesures de transparence internes et externes peut sembler délicate et intimidante au début. Cependant, elles sont extrêmement importantes, car elles permettent aux organisations d’assumer pleinement leurs responsabilités vis-à-vis de leurs engagements en matière d’égalité des genres et de laisser ainsi la place à des actions qui ont du sens. C’est ce que nous prouve Bill Morris, ancien président et directeur général principal d’Accenture Canada, lorsqu’il reconnaît que malgré la difficulté éprouvée au moment de communiquer les chiffres sur la diversité de sa main-d’œuvre sur le site Web externe de la société, il a rapidement compris que le « pouvoir de la transparence » pouvait stimuler l’engagement et l’action à l’interne, tout en améliorant la confiance au sein de la main-d’œuvre. 2